Les confessions du Mr. Harrison

Les confessions de Mr. Harrison d'Elizabeth Gaskell 

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Auteur : Elizabeth Gaskell

Nombre de pages : 160

Édition : Points

Prix : 5,60

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Résumé :   L’arrivée à Duncombe de Mr Harrison, jeune médecin londonien célibataire, met la gente féminine en émoi. Les jeunes filles revêtent leurs plus belles tenues, leurs mères organisent moult thés, bals et rencontres inopinées. Le village commente chaque fait et geste de ce beau parti qui tente de ne pas commettre d’impair, car le vent tourne vite à Duncombe, l’état de grâce ne dure jamais longtemps…

Mon avis : J'adore comme vous le savez surement les romans anglais du XIXème siècle et Elizabeth Gaskell en est une grande représentante. Je me suis donc dis que ce roman ne pouvait que me plaire. Et puis Nord et Sud de la même auteure avait été un coup de cœur. Le résumé aussi me plaisait évidemment. Il est très intrigant. Bref j'étais persuadé d'aimer et ça a été le cas. Ce ne sera pas un coup de cœur à cause de la longueur mais bon c'est presque le cas.

   Ce livre commence de manière assez étrange, enfin pas comme la plupart des romans en tout cas. En effet on débute directement avec un dialogue, sans préambule et sans savoir qui est qui. Un jeune homme Charles demande à son ami, pas vu depuis longtemps de lui raconter la rencontre entre sa femme et lui. C'est alors que Will lui répond et en gros tout son discours forme le roman. De temps en temps nous avons donc les interventions du médecin Will qui regarde avec plus de maturité les évènements qu'il raconte. J'ai trouvé cette façon de procédé très originale. Le fait d'avoir les évènements passés et les pensées du Will de maintenant mette en contraste toute l'action. Bref pour moi c'est un sacré bon point de départ.

   L'intrigue de ce très court  roman est assez simple mais drôle, ironique et captivante. Nous suivons donc le jeune Will (qui s'appelle plus tard John, l'auteure a fait paraitre ce roman en feuilleton et bah elle s'est plantée mais bon c'est pas dramatique ^^), tout frais de l'école de médecine. Cherchant un cabinet où exerçait il est mis en contact avec le docteur Mr. Morgan un ami éloigné de sa mère. Celui-ci lui propose alors un poste à Duncombe où il vit afin de prendre sa succession le moment venu. Will arrive alors à Duncombe où il découvre la vie d'un petit village campagnard. Lui habitué à la foule Londonienne va être quelque peu dépayser. Pou les habitants par contre c'est l'occasion d'organiser pique-nique, bals, thé, tout pour plaire à se jeune homme distingué et surtout célibataire. Bien sûr comme le dis le résumé tout na vas pas se passer exactement comme l'aurait souhaiter Will et Mr. Morgan. Les faux-pas et les quiproquos en tout genre vont venir perturber la vie ce ce village. Autant la première partie est vraiment joyeuse, avec pas mal de piques destiner à toutes ces familles prête à tout pour mettre la main sur Will. On assiste à une lutte acharnée vraiment ! Au milieu de tout ça le lecteur n'a qu'a se laisser porter et savourer la minauderie qui prévaut tout à coup sur la bienséance. La seconde partie est elle aussi drôle mais plutôt dans le genre ironique. Nous voyons le retournement de situation et l'hypocrisie de cette société. C'est aussi un régal à lire. Surtout que nous on sait que rien de ce qui est reprocher à Will Harrison n’est vrai. L'intrigue est donc pas vraiment origianle mais très réussie et bien menée. Surtout j'y ai retrouver la critique des attitudes des différentes familles que j'avais découvert dans Nord et Sud. C'est  à la fois drôle mais aussi très bien pensé. Ce qui ajoute tout de même un certain intéret. 

   Le seul reproche que j'aurais à donner c'est pour la longueur du récit. Franchement 100 ou 200 pages de plus aurait permis vraiment que l'histoire prenne de l'ampleur. Mais heureusement contrairement à ce que je m'imaginais je n'ai pas eu l'impression d'avoir quelques chose de non-finis ou bâclée. Son intrigue tient tout à fait en 160 pages. J'aurais juste aimer que ce soit plus long.

   Concernant les personnages je les ai beaucoup aimer. Nous en avons pas mal mais ils sont tous bien présenté et donc facilement identifiables. Tous ont des attendes dans la vie qui diverges et qui font qu'ils sont intéressants à suivre. Même les mères de famille ou sœurs qui espéraient des mariages et subissent l'ironie de l'auteure sont bien plus compliquées qu'il n'y parait. On se rend compte qu'elles ne sont pas là pour caser leur fille ou sœurs par amusement mais bien par nécessité comme ça se passait à l'époque. Néanmoins la plupart des ces protagonistes s'ils sont identifiables sont un peu léger niveau approfondissement de la psychologie. Mais ça a une cause simple à comprendre : les 160 pages du livre. Vu le nombres de personnages cela aurait pris au moins 1/3 du roman s'il avait fallu donner toute leur histoire depuis leurs naissances. Il n'y a que Will Harrison et Mr. Morgan qui se distinguent et ça tombent bien puisque se sont les plus important. 

   Au final je remarque dans ce livre de très bons points comme l'ironie, l'intrigue et le côté vraisemblable des relations. Mais j'ajoute que des pages en plus aurait permis d'avoir des personnages plus profonds et une histoire plus longue pour continuer cette belle histoire.

Ah oui et je tiens à dire que je trouve cette couverture tout simplement magnifique. J'adore les couleurs et les quelques éléments peu nombreux mais bien choisis.

Lettre d'amour de 0 à 10

Lettre d'amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern 

Coup de cœur 

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Auteur : Susie Morgenstern 

Nombre de pages : 210 

Édition : École des loisirs Neuf

Prix : 8,50

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Résumé : Ernest a dix ans. Dix ans de vide : sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Dix ans d'ennui : sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n'a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Pas de téléphone, pas de télévision. Seule distraction : une mystérieuse lettre que le grand-père d'Ernest avait envoyée du front pendant la guerre, une lettre indéchiffrable. Ernest est bon élève, solitaire et taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu'au jour où Victoire de Montardent arrive dans sa classe et jette son dévolu sur lui. Car Ernest est beau, ce que les autres filles de la classe avaient déjà remarqué... 

Mon avis :  Ce livre est tout simplement un coup de cœur. Je suis très heureuse de l'avoie enfin dans ma bibliothèque et d'avoir pu le relire. En effet tout comme Ernest le protagoniste, j'avais 10 ans et j'étais en CM2 quand j'ai lu pour la première fois lettre d'amour de 0 à 10. C'était une lecture scolaire. Et j'avais adoré. D'ailleurs elle m'avait marqué car depuis lors j'y pensais souvent de temps en temps me disant qu'il faudrait que je l'achète. maintenant c'est chose faite et je suis ravie. 

   Nous suivons donc un petit bonhomme : Ernest, 10 ans. Sa vie n'est pas toute rose, c'est même très loin de là. Il n'est pas malheureux et battu. Mais franchement sa vie est tout à fait morose. Quand j'étais petite j'avais simplement pitié mais maintenant c'est presque de la douleur que j'ai ressenti pour lui. Sa vie est réglé comme du papier à musique. Rien ne change jour après jour. Il déjeune seul, va a l'école, rentre manger le midi seul, retourne à l'école, rentre le soir, goûte (toujours la même chose), fait ses devoirs et seule distraction essaye de déchiffrer la lettre de son grand-père envoyée du front. Il n'a pas de jouets, pas de musique, pas de sorties. Il n'a même pas d'amis. Tout ce qu'il a c'est une grand-mère pas vaillante et la cuisinière qui est dans le même état. Il est aussi très doué à l'école, pour pouvoir un jour lire cette lettre. Et même ça ça m'a fait de la peine. Il est doué car c'est sa seule occupation. C'est assez triste. Mais très réaliste aussi et ça c'est un sacré avantage pour les plus jeune. Ce livre peut leur faire comprendre toute la chance qu'ils ont et aussi développer leur empathie. Ce livre est peut-être jeunesse mais il est loin de tomber dans les clichés.

   Heureusement pour Ernest l'année de son CM2 va marquer un tournant dans sa vie et pour son plus grand bien. En effet une jeune fille, Victoire, va d'autorité décider de devenir son amie. Avec elle c'est le tourbillon de la vie et de l'amitié qui va emporter le sage Ernest. Et là encore c'est très bien fait. On sent qu'Ernest a peur et en même temps meurt d'envie d'essayer d'être un vrai petit garçon de 10 ans. Il se pose des questions et se rend véritablement compte qu'il existe un autre mode de vie possible. Le voir hésiter ainsi fait plus vrai que s'il avait accepter tout, tout de suite. Victoire elle, c'est vraiment un feu d'artifice. Seule fille d'une fratrie de 12 ou 13 enfants, sa vie est très mouvementée, tout le contraire de celle d'Ernest. Elle est drôle, pleine de vie. Et aussi pleine de détermination ce qui m'a beaucoup plu. Dès le départ elle a prévu de sa marier avec Ernest et ça m'a fait sourire. Et puis ce que j'ai aimé c'est qu'ils s'aident mutuellement, ce n'est pas seulement Victoire qui "sauve" Ernest. Lui l'aide à l'école car elle est en difficulté et elle lui apprend la vie. Elle bouscule aussi la grand-mère d'Ernest et ce pour son plus grand bien aussi. En gros la famille d'Ernest revit grâce aux Montardent. 

   C'est donc un très beau roman avec un belle leçon de vie, un vrai message à donner au enfants. Et puis la beauté du livre vient aussi de la quête d'Ernest. Celui-ci a perdu sa mère, morte en lui donnant naissance ce que son père n'a pas supporter. Il sait que son père est vivant, quelque part. On le voit se questionner. Un moment il se dit même qu'il a du faire quelque chose de mal pour qu'il fuit de cette manière. J'ai trouvé ça tellement triste. Et grâce à Victoire et ses frères il va enfin oser faire le premier pas dans la recherche de ce père. Je ne vous dis pas comment ce se passe ni ce qu'il se passe évidemment, ça ce sera à vous de le découvrir.

   Au final un seul mot me vient pour ce roman, enfin deux : feux d'artifice.  C'est exactement ça.  Nous passons du calme de la vie morose d'Ernest à une vie chamboulée, pleine de joie, de rire, d'entraide et d'amitié. C'est très beau à lire. Moi je le classe tout à fait dans les livre capable de vous remonter le moral ! Et puis à ça s'ajoute cette quête familiale qui là aussi fera réfléchir petits et grands.  Enfin, vous l'aurez compris je vous conseille ce livre à tous.

Bilan du mois de juin

Bilan de juin

Ce mois-ci je suis suis encore plus satisfaites qu'en mai. J'ai réussis à lire de nombreux livres. Bien plus qu'avant en tout cas. La plupart de ceux-ci ont été bon. D'ailleurs je n'ai pas de grosse déception donc ça va. Mais au niveau des achats là par contre c'est la catastrophe !  Ma PAL va en prendre un sacré coup. Heureusement qu'il y a les grandes vacances pour pouvoir écouler ça vite. 

Cet été il n'y aura pas de thème pour moi. Ce sera vraiment selon mon envie du moment. Pour mes vacances je ne sais même pas quoi emmener pour le moment. Et puis comme après dès que je rentre je travaille, ce qui signifie pas d'internet je ne pourrais pas vous mettre mes nouvelles chroniques donc autant que je me casse pas la tête à trouver un thème dont vous ne pourrez même pas suivre l'avancement. Bref je vous souhaite à tous de bonnes vacances en tout cas !

Bilan de mai :

- Le marquis mis à nu de Sally MacKenzie : 357 pages

- Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl : 211 pages

- La couleur des sentiments de Kathryn Stockett : 599 pages

- Papillon d'obsidienne de Laurell K. Hamilton : 701 pages

- Les anges mordent aussi de Sophie Jomain : 299 pages

- Alice royale 1 de Céline Mancellon : 138 pages

- Incarceron 1 de Catherine Fisher : 498 pages

- Sanditon de Jane Austen : 398 pages

- Sally Lockhart 1 de Philip Pullman : 341 pages

- Sally Lockhart 2 de Philip Pullman : 354 pages

- Lettres d'amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern : 210 pages

- Les highlanders 2 de Karen Marie Moning : 405 pages

- Sabine et Juliette 2 de Sophie Dieuaide : 120 pages

Cela fait un total de 13 livres et 4631 pages lues

Livres achetés en juin :

- Northanger Abbey de Jane Austen

- Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl

- Les anges mordent aussi de Sophie Jomain

- Les highlanders : la rédemption du berserker de Karen Marie Moning

- Alice Royale 1 de Céline Mancellon 

- Sally Lockhart : la vengeance du tigre de Philip Pullman

- Sally Lockhart : la princesse de Racksavie de Philip Pullman

- Le livre des étoiles tome 2 d'Erik L'homme

- Le livre des étoiles tome 3 d'Erik L'homme

- Lettre d'amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern

- Extrèmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer

- La belle et la bête de Mme Leprince beaumont

- Sabine et Juliette qui veut le journal de Sophie Dieuaide

- Le séducteur de Margaret Mallory

- Les dossiers de Dresden 1 de Jim Butcher

- Sacrées sorcières de Roald Dahl

- Le monde perdu de Sir Arthur Conan Doyle

J'ai donc acheté un total de 17 livres. Bien plus que ceux que j'ai lu. Cependant certains comme Northanger abbey ou les deux livres des étoiles ne vont pas aller dans ma PAL mais directement dans ma bibliothèque. En effet eux je l'ai ai déjà lu. C'était des emprunts à des amis ou à la médiathèque. Je les ai enfin rien qu'a moi et je suis ravie. Ma bibliothèque, elle culmine à 564 livres. Oui 564 car je ne vous ai pas mis les livres de cuisine reçu de mon grand-père.

11/20

Ça n'avance pas beaucoup ce challenge. Mais je pense en lire quelques uns cet été. Reste à savoir lesquels.

Charlie et la chocolaterie

Charlie et la chocolaterie de Roald dahl 

 

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Auteur : Roald Dahl 

Nombre de pages : 224

Édition : Folio junior

Prix : 6,45

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Résumé : Mr Willy Wonka est le plus incroyable inventeur de chocolat de tous le temps. Son usine, la chocolaterie Wonka, doit être un endroit vraiment magique !L'extraordinaire histoire du jeune Charlie Bucket commence le jour où il gagne l'un des cinq tickets d'or permettant de visiter la mystérieuse fabrique du confiseur. Mais il est bien loin d'imaginer les folles aventures qui l'attendent…

Mon avis :  J'ai lu ce livre dans le cadre de notre lecture mensuelle pour le groupe le temps d'un livre. Le sujet portait pour la cuisine et le chocolat y a évidemment une grande place. J'étais ravie de lire ce roman pour deux raisons. Tout d'abord j'avais déjà lu James à la grosse pêche et le style et l'inventivité de Roald Dahl m'avait comblée. Sinon c'est aussi à cause du film de Tim Burton avec Jonnhy Depp. je l'ai vu une fois ou deux et j'avais adoré cet univers farfelue et pleins de couleurs. J’espérais retrouvé un peu de tout ça dans ce roman ce qui a été le cas heureusement pour moi.

   Concernant l'histoire et l'inventivité de l'auteur je l'ai tout à fait retrouvé ici. Nous suivons donc au départ un jeune garçon nommé Charlie Buckett. Sa famille est très pauvre. Il a donc très souvent faim. Et l'un des trucs qu'il aime le plus c'est le chocolat que ses parents lui achète une fois à son anniversaire. Mais cette année est spécial car Mr Willy Wonka le célèbre chocolatier décide d'offrir cinq chance représenté par des tickets d'or, à de jeunes enfants de venir visiter son usine. Pour Charlie ce serait le rêve. A ce moment là on assiste vraiment à une débandade grandeur nature. Les plus riche en achète des milliers. Tout le monde veut son ticket d'or. Évidemment Charlie en a un sinon y aurait pas d'histoire. Accompagné de son grand-père il découvre alors les mystères que renferme l'usine. Là s'est vraiment exerçait l'esprit imaginatif de l'auteur. Il nous offre des tas de salles et de machines toutes plus farfelues les unes que les autres. Je pense à la cascade de chocolat, au bateau en chocolat... C'est un monde fascinant et délirant qui nous est offert. je pense que petite j'aurais adoré cette histoire. En même temps, c'est très bien décrit ce qui permet vraiment aux enfants ou aux adultes de s'imaginer dans les moindre détails ce dont parle l'auteur. Les dessins de Quentin Blake sont aussi une sacré aide d'ailleurs. Ils sont très beaux soi-disant passant.

   Les personnages sont à la hauteur de l'histoire déjantés. Enfin la je parle surtout pour Willy Wonka. je suis bluffés car à ce niveau le film reprend bien la caractéristique physique et gestuelle décrite dans le livre. Wonka est un chocolatier pleins de tiques qui m'ont fait sourire. Il veut toujours aller très très vite. Parle un peu à tort et à travers. En même temps on sent aussi que c'ets un génie du chocolat et des bonbons en tout genre. Un savant fou quoi !

Charlie quand à lui m'a vraiment émue. C'est un petit garçon facile à vivre, compréhensif, intelligent. Il a une vie très dure mais il supporte tout sans se plaindre. Alors son ticket d'or pour lui c'est l'opportunité de s'amuser comme jamais auparavant. Et puis état un peu l'enfant modèle il fait contre-poids face à Wonka mais aussi aux autres enfants. Ces derniers sont un peu voire carrément caricaturés mais c'est drôle à suivre. On a le glouton, la mâcheuse de chewing-gum, la pimbêche, le fou de télé. C'est un peu restrictif mais ils permettent de vraiment mettre en avant Charlie et surtout sont les sujets de rebondissement qui font sourire voire rire pour les plus jeunes.

   Au final ce roman jeunesse m'a totalement embarqué dans son monde plein de bonbons, de chocolats, pleins de douceurs en fait. Je suis vraiment retournée en enfance le temps de ma lecture. Je pense que ce roman comblera autant les enfants que les adultes.

Sanditon

Sanditon de Jane Austen (roman achevé par une autre dame)

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Auteur : Jane Austen 

Nombre de pages : 408

Édition : Le livre de poche

Prix : 7,10

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Résumé : En ce début du XIXe siècle où la bonne société anglaise découvre les bienfaits des bains de mer, les Parker se sont mis en tête de faire de la paisible bourgade de Sanditon une station balnéaire à la mode. Invitée dans leur magnifique villa, la jeune Charlotte Heywood va découvrir un monde où, en dépit des apparences « très comme il faut », se déchaînent les intrigues et les passions. Autour de la tyrannique lady Denham et de sa pupille Clara gravitent les demoiselles Beaufort, le ténébreux Henry Brudenall et l'étincelant Sidney Parker, peut-être le véritable meneur de jeu d'une folle ronde des sentiments. Observatrice avisée, Charlotte saura-t-elle demeurer spectatrice ? Le cœur ne va-t-il pas bouleverser les plans de la raison ? À sa mort en 1817, Jane Austen laissait cette œuvre inachevée. Une romancière d'aujourd'hui a relevé le défi de lui donner un prolongement. Un exercice mené à bien dans la plus remarquable fidélité, avec autant de tact que de brio.

Mon avis :  Fan inconditionnelle de tous les romans de Jane Austen je ne pouvait pas passer à côté de celui-ci. Alors certes, il n'y a que le début qui est de la main de Jane Austen, tout le reste a été imaginé par une romancière actuelle. C'est quand même une très bonne idée je trouve, du moins quand c'est bien fait, ce qui est le cas ici. D'ailleurs à la toute fin du roman, la romancière dont on ne connait pas le nom nous explique le pourquoi de ce roman, comment elle a fait pour imaginer la suite... Bref tout est clair, précis et très instructif. 

   Bon commençons par le sujet même du roman. Nous suivons donc une jeune fille de 21 ou 22 ans Charlotte Heywood, de bonne famille sans être de grande noblesse, comme souvent dans les Jane Austen. Après que son père eut sauvé d'un accident Mr et Mme Parker, celle-ci est choisit pour les accompagner pendant tout l'été chez eux à Sanditon. Tout le cœur du roman repose sur cette ville de taille moyenne et dont Mr Parker essaye de changer en station balnéaire à la mode. C'est vraiment tout à fait dans l'époque de Jane Austen avec les débuts des bains de mers reconnus pour leurs nombreuses vertus sur la santé. Évidemment pour être à la mode il faut réussir à faire venir du monde. Et c'est ce qui va se passer. Charlotte la petite provinciale va dès lors se trouver au centre d'un très grand groupe de visiteur et habitants de Sanditon. Elle va y découvrir un nouveau mode de vie et assister aussi à plusieurs intrigues entremêlées. Le fait que l'histoire se passe au bord de la mer change agréablement des autres romans de Jane Austen. A travers Charlotte nous aussi on découvre des habitudes que les gens de village côtier sont les seuls à avoir. C'est très dépaysant. Mais rassurez-vous, néanmoins on y retrouve toujours les mêmes ingrédients qui font que les gens sont accros. Pour certains ce sera un défaut car beaucoup de choses sont prévisibles mais je pense que c'est aussi une force. Après tout c'est le 8ème roman de cette auteure que je lis et même si je devine qe qui va se passer, ça ne m'empêche pas de les dévorer encore et encore. 

   La force de ce roman et selon moi dans les personnages. Charlotte Heywood est une jeune fille intelligente, lucide et un point ironique. Par certains aspects elle m'a rappelé Elizabeth Bennet que j'adore particulièrement. Par exemple tout comme elle et même plus je dirais, elle est très observatrice. Elle passe sont temps à essayer de décrypter les pensées des gens, leurs caractères. Ça donne beaucoup de touche d'humour. En effet comme on suit ses pensées on la voit dire quelque chose de très gentil alors qu'intérieurement elle bout ou bien s'amuse aux dépens des gens avec qui elle discute. Pas qu'elle soit d'un caractère méchant bien sûr. Mais certaines personnes des son groupe de compagnons sont de gros manipulateurs qui essaye d'être discret mais avec charlotte ça ne prend jamais et j'ai adoré ces moments. On les voit essayer de la convaincre alors que nous on sait qu'elle n'est pas dupe du tout, ce que eux ignorent. Sinon, c'est aussi une jeune fille forte et très gentille, qui essaye de toujours aider ceux qui le mérite. Bref moi j'avoue l'avoir adoré. L'ensemble des autres protagonistes est comme dans tout Austen, très diversifié. On ne peut pas dire que tous se ressemblent. Au contraire chacun est différent avec des habitudes, des passe-temps, des manières d'être et de parler différentes. En lisant on peut vraiment se les imaginer physiquement et psychologiquement. Et vus le nombre de personnages c'est vraiment encore plus fascinant. En parlant de ces personnages justement ils sont assez nombreux mais heureusement Jane Austen et la romancière mystère ont fait du très bon travail. Le fait de ne pas les voir démarqués tous en même temps nous laisse suffisamment de temps pour qu'on imprime bien dans notre cerveau qui est qui. 

   Enfin, je voulais aussi faire un petit paragraphe rien que sur la romancière mystère. En lisant que le roman avait été achevé par une autre, j'avoue avoir eu une pointe de doute. J'avais peur que la plume si particulière et incisive de l'auteure ne soit pas là, que l'histoire parte dans un délire peu austenien. J'ai était tout à fait rassuré. Le langage de cette époque et la critique ironique qu'Austen place partout sont toujours bien présent. Bon j'avoue qu'on voit tout de même la différence mais c'est assez peu visible en fait. Cette romancière a fait un immense de travail de recherche sur le style de Jane Austen, son schéma type pour les romans. Le tout donne un récit très cohérent. Comme je le dis on voit assez peu qu'on a changé d'écrivain au cours du roman. Ça a dû être assez dure à mettre en pratique donc je dis bravo à cette dame et merci de nous avoir permis de découvrir la fin de cette histoire. Je suis sûre qu'une partie des péripéties auraient été différentes mais je ne doute pas que le fin écrite soit plus ou moins celle que voulais Jane Austen.

   Au final de ce roman je retiens une très belle histoire vraiment dans la veine des autres de l'auteure. Je retiens aussi le personnage de Charlotte Heywood qui m'a convaincue d'un bout à l'autre. Je retiens aussi la plume toujours aussi captivante de Jane Austen et de la romancière mystère. Pour tous les adeptes des Austen ou ceux qui veulent la découvrir ou même ceux qui aime les histoires d'amour pas plan-plan ce roman est pour vous.

Incarceron de Catherine Fisher 

 

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Auteur : Catherine Fisher 

Nombre de pages : 498

Édition : Pocket jeunesse 

Prix : 14,50

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Résumé : "Incarceron, une prison à nulle autre pareille : elle décide qui doit vivre… et qui doit mourir." "Rien ne peut lui échapper"

Finn est prisonnier d'Incarceron, un univers pénitentiaire plein de dangers, de trahisons et de menaces. Il tente par tous les moyens de s'évader.
Claudia, la fille du directeur d'Incarceron, vit à l'Extérieur, dans un royaume figé au XVIII^e siècle. Piégée par une existence qu'elle n'a pas choisie, elle cherche à percer les mystères de la Prison.
Un jour Finn et Claudia trouvent une clé, qui permet à chacun de communiquer avec l'autre. Alors surgit un espoir, la possibilité d'échapper à un destin tout tracé dont ils ne veulent pas.

Mon avis :  J'ai entendu parler de ce livre via divers blogs. Je ne l'avais jamais vu en librairie et je me demande bien pourquoi. Au départ ce qui m'a intrigué c'est la couverture : sombre et en même temps magnifique avec cette clé très ouvragée en plein milieu. Et puis le titre aussi m'a interpellé. Je me disais incarceron pour incarcérer ou alors ça n'a aucun rapport. Bref je cherchais. Et puis le résumé et paf  j'étais trop intéressée. Comme le dis le résumé Incarceron c'est le nom de la prison. Mais celle-ci est très loin d'être normale puisqu'elle est vivante ! Elle pense, elle parle et surtout elle agit sur ses prisonniers. Moi rien que pour ça ça m'a emballée. 

   Nous entrons donc avec ce livre dans un univers steampunk. En gros du fantastique où la société s'est arrêtée au règne de Victoria. Toutes les habitudes, le langage, les vêtements, les constructions, tout se réfère au Londres victorien. J'ai déjà lu deux autres séries dans ce genre et j'aime beaucoup. Ici on apprend que c'est le roi lui-même qui a décidé de figer son propre monde dans cet univers ancien. Dès lors ne pas se conformer à cette vie victorienne est considérer comme un crime. Pour le moment on ne sait pas exactement ce qui a pousser ce roi a condamner son peuple de cette manière. Enfin tout ce que j'ai compris c'est qu'il y avait eu une guerre et que le société un peu comme le notre commencer à faire du gros n'importe quoi. Bref le pourquoi d'un tel monde n'est pas encore très exploiter mais le peu que j'en sais n'a rien de vraiment originale. Un monde décadent qui décide de faire un retour en arrière afin de se sauver c'est souvent repris. Mais le plus originale tient à l'univers de la prison dans lequel évolue Finn. C'est un monde froid ou tout est fait de métal. Il n'existe pas de ciel, pas d'étoiles, ni de soleil. C'est un monde entier et clos qui fait vraiment froid dans le dos. Je dois saluer l'auteure pour cette partie car franchement les descriptions sont tellement précises qu'on a l'impression d'y être, de se sentir observer et enfermer. Bref on a un monde intérieur fascinant et celui de l'extérieur plus classique et peu original.

   D'ailleurs le fait que notre héroïne : Claudia n'accepte pas de vivre figée  n'a rien n'ont plus d'original. Toutes les héroïnes ou héros finissent toujours par se rebeller contre leur société. Mais même si change pas du format classique je dois dire qu'ici c'est vraiment bien mené. Claudia est une jeune fille très intelligente. Depuis toute petite son père lui a donner les meilleures professeurs et surtout un qui sera un peu son mentor. Dès le début de l'histoire elle se pose des questions, pourquoi son père chercher tant à la rendre aussi douée ? Mais aussi et surtout pourquoi est-il si cruel avec elle ? En effet on peut pas dire que son père soit vraiment un homme sentimental. C'est d'ailleurs grâce à lui qu'une autre facette de Claudia  s'est développer. Elle est devenue par dépit assez froide, distante et très observatrice. Dans une société où chaque geste est codifier ou en plus son père est cruel et exigeant Claudia a du apprendre a se forger une carapace et aussi a réfléchir par elle-même, en pas se laisser embobiner facilement. C'est vraiment une héroïne complexe et intéressante. Comme je l'ai dis elle est loin d'être parfaite. Elle sait aussi manipuler les gens. Avouez quand même que c'est assez originale ce type d’héroïne et encore plus dans les romans jeunesses.

   L'intrigue en elle-même commence quand le père de Claudia, toujours absent revient brusquement et avec le futur mari de Claudia. Pour celle-ci c'est le pot aux roses. Elle n'accepte pas de se voir obliger par la reine et son père à un mariage arrangé, qui plus est avec le fils de la reine, gros fainéant et coureur de jupon. C'est là qu'elle découvre la clé et découvre par la même occasion Incarceron et tous les complots l'entourant. Je dois vous le dire pour les amateurs de suspense, tous les ingrédients sont là dans ce roman. Le fait de suivre à la fois Claudia à l'extérieur et Finn à l'intérieur rend tout ça encore plus intense. On a chaque seconde peur pour eux deux. Pour Claudia c'est de son père et de la reine qu'elle doit se méfier et pour Finn c'est la prison elle-même sans pitié qu'il doit vaincre. Le fait d'alterner la narration permet aussi de découvrir deux visions différentes du monde. Et puis moi ça me "forcer" aussi a continuer. Chaque fin de chapitre avait son lot de rebondissements et l'on était obliger de lire la suite pour en apprendre plus.

   Au final je retient de ce livre une intrigue complexe avec du suspense et de l'action des premières pages jusqu'à la fin de ce premier tome. Je remarque aussi que les personnages même s'ils sont jeunes sont très nuancés. Ils ont tous leurs mauvais côtés. Tous essaye plus ou moins de convaincre les autres. Je suis épatée parce que généralement en littérature jeunesse le comportement des personnages n'est pas toujours très réaliste. Je retiens aussi le manque d'originalité pour ce qui est du monde extérieur. Mais c'est largement compenser par la prison elle-même. Ce roman vaut tout à fait le coup d’œil. Je pense que jeune ou pas n'importe qui pourrait être immergés dans cette histoire.